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Jung Chang : Les cygnes sauvages 3/10

2005 octobre 10
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Posted by florent

C’est la triste histoire de trois générations de femmes :

La grand mère est concubine d’un général au début du siècle : d’atroces conditions de vie dans une chine exsangue et marquée par des traditions terribles pour les femmes.

La mère s’engage au parti et fait (enceinte) la longue marche, dans l’espoir de créer une chine nouvelle et révolutionnaire. Son mari et une bonne partie de ses 5 enfants font les frais des tourments chinois à la fin de l’ère mao.

La fille (l’auteur) est déracinée, elle ne sait pas qui elle est et s’enfuit dès qu’elle le peut, dans les années 70, à Londres.

Intéressant mais l’auteur reste amère ; elle n’a pas pardonné son destin à son pays, le livre en ressort un peu fielleux. Aucune poésie ; rien à voir avec le regard que porte Francois Cheng dans le dit de Tianyi.

 

 

Je crois qu’elle travaille en ce moment à une anthologie sur Mao.

 

2 Réponses Leave One →
  1. Costa de Beauregard permalien
    juillet 11, 2006

    Pas d’accord, Florent, je ne suis pas d’accord! Quand on a vécu ce que ces gens ont dû vivre…Mon Dieu, on a bien droit d’être un peu critique. Je vais lire le livre tout de même!!!! pour voir si ce que je dis est juste ;)

    Je suis en train de lire sa bio de Mao, qui est remarquable. Et ce qu’elle décrit est terrifiant. ça semble très sérieusement documenté et elle démolit bon nombre de mythes fondateurs du maoisme: Mao défenseur des paysans, Mao patriote combattant les Japonais, sans parler de la Longue Marche, qui ressort de l’analyse des auteurs complètement différente des images diffusées par le régime…
    Passionant!!! Et la conclusion est claire: Mao est le plus terrible monstre humain jamais paru sur cette terre.

  2. juillet 28, 2006

    Très cher Paul

    Sur la biographie de Mao, j’attends impatiemment une bonne discussion avec toi !

    Sache juste que je n’ai pas critiqué sa critique de mao.
    J’ai simplement percu qu’elle n’a pas d’identité et pas d’espoir, ni par rapport à la chine impériale ni par rapport à la chine communiste. Qu’elle ait eu un destin terrible, je ne le nie pas, mais son livre “les cygnes sauvages”, qui est un roman autobiographique à la différence de ce que tu lis sur mao en ce moment, ne porte aucune vision positive de sa sinitude. A la différence du roman de Francois Cheng qui transcende l’horreur par l’art.
    Voilà ce qui m’a décu dans le livre de Jung Chang.

    Si tu veux un livre bien boueux sur l’ère mao, je te conseille aussi le bouquin de bodard : le chien de mao

    ( j’ai fait un petit billet dessus :
    http://florent.blog.com/436591/ )

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