Commentaires sur : Bonté et justice http://florent.blog.com/2007/06/10/bonte-et-justice/ 西方人的东方眼睛 Mon, 27 Jun 2011 06:44:45 +0000 hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.2-bleeding Par : Florent http://florent.blog.com/2007/06/10/bonte-et-justice/comment-page-1/#comment-964 Florent Thu, 14 Jun 2007 23:11:43 +0000 #comment-964 Serge Renaudie,Serge, merci pour la référence à freud ; j'ai lu un passage de "Considérations actuelles sur la guerre et sur la mort" sur le site de l'université canadienne en question ; je ne suis pas sûr que ce soit le bon. <br /> <br /> Mais j'ai trouvé dans ce texte des éléments intéressants sur d'autres questions que je me pose sur un autre blog (http://psychanalyse.blog.com/ ), notamment la question de savoir si la psychanalyse a vocation universelle ou non.<br /> <br /> question difficile. Si vous avez des références sur des tentatives d'application de la psychanalyse à des personnes chinoises, je suis preneur ! <br /> (je me demande par exemple si le complexe d'oedipe est applicable intégralement à la famille chinoise (intégralement, c'est à dire jusqu'au désir de meurtre du père)<br /> <br /> pour édouard ; je suis heureux que nous puissions rester en contact malgré la censure ! je vous ferai signe si je repasse en chine pour un temps raisonnable (pas trop court)<br /> <br /> quant à votre commentaire sur la nature de l'homme ; il me semble que mencius a un peu forcé le trait sur la bonne nature de nous autres, et que les légistes (avec hanfeizi) ont forcé le trait en sens inverse. Il me semble que le taoisme donne peu d'indications théoriques sur la nature de l'homme. Il refuse de prendre parti. Les quelques allusions ne sont là que pour étayer un raisonnement. Si j'en trouve d'intéressantes je viendrai les poster ici .<br /> <br /> <br /> oui, comme serge je pense que le taoisme cherche à dépasser la question du "sommes nous bons ou mauvais" par un certain pragmatisme dans la quête de l'harmonie au monde. <br /> <br /> <br /> Serge Renaudie,Serge, merci pour la référence à freud ; j’ai lu un passage de “Considérations actuelles sur la guerre et sur la mort” sur le site de l’université canadienne en question ; je ne suis pas sûr que ce soit le bon.

Mais j’ai trouvé dans ce texte des éléments intéressants sur d’autres questions que je me pose sur un autre blog (http://psychanalyse.blog.com/ ), notamment la question de savoir si la psychanalyse a vocation universelle ou non.

question difficile. Si vous avez des références sur des tentatives d’application de la psychanalyse à des personnes chinoises, je suis preneur !
(je me demande par exemple si le complexe d’oedipe est applicable intégralement à la famille chinoise (intégralement, c’est à dire jusqu’au désir de meurtre du père)

pour édouard ; je suis heureux que nous puissions rester en contact malgré la censure ! je vous ferai signe si je repasse en chine pour un temps raisonnable (pas trop court)

quant à votre commentaire sur la nature de l’homme ; il me semble que mencius a un peu forcé le trait sur la bonne nature de nous autres, et que les légistes (avec hanfeizi) ont forcé le trait en sens inverse. Il me semble que le taoisme donne peu d’indications théoriques sur la nature de l’homme. Il refuse de prendre parti. Les quelques allusions ne sont là que pour étayer un raisonnement. Si j’en trouve d’intéressantes je viendrai les poster ici .

oui, comme serge je pense que le taoisme cherche à dépasser la question du “sommes nous bons ou mauvais” par un certain pragmatisme dans la quête de l’harmonie au monde.

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Par : Edouard http://florent.blog.com/2007/06/10/bonte-et-justice/comment-page-1/#comment-963 Edouard Thu, 14 Jun 2007 05:10:22 +0000 #comment-963 Seulement, demandez à un taoïste quelle est la nature de l'Homme ? Seulement, demandez à un taoïste quelle est la nature de l’Homme ?

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Par : Serge Renaudie http://florent.blog.com/2007/06/10/bonte-et-justice/comment-page-1/#comment-962 Serge Renaudie Sun, 10 Jun 2007 19:53:55 +0000 #comment-962 Prôner le bien contre le mal est une affaire ancestrale. Est-il possible de dépasser la notion même de bien et de mal pour arriver à accepter la nature de l’homme avec ce qu’il a de « bon » mais également d’indissociablement « mauvais », dépasser la dualité bon/mauvais, rejeter le clivage ? C’est ce que Zhuangzi, et ensuite les maîtres Chan et Zen, ont pensé, insistant sur le fait que la sagesse consiste d’abord à changer de points de vue et à regarder le monde et les autres pour ce qu’ils sont, sans pour cela les juger. Cela ne consiste pas à se dispenser d’avoir une conscience mais à se refuser de l’imposer aux autres, partant du principe que c’est par sa propre pratique que l’on aide les autres et non en cherchant à vouloir leur « bonheur » à tout prix, et souvent malgré eux. Toute prône, prêche ou sermon ne cache-t-il pas, derrière un paravent moralisateur, ses intentions réelles d’établir un pouvoir sur les autres ? L’efficacité de ce type d’autorité n’est d’ailleurs jamais très longue. L’enseignement de Zhuangzi est bien difficile à appliquer mais ni absurde ni inapplicable. Peut-être suffit-il de prendre le temps. Sur un autre registre, on retrouve cette question de l’acceptation de ce qui fait l’humain dans la réponse, en 1938, de Freud à Einstein, que l’on peut télécharger sur : http://classiques.uqac.ca/classiques/freud_sigmund/pourquoi_la_guerre/pourquoi_la_guerre.html Une fort belle démonstration de Freud qui bien qu’il sache ce que l’homme connaît de contradictions internes ne cherche pas à le redresser ni n’abandonne pour autant tout espoir…. movitcity.blog.lemonde.fr Prôner le bien contre le mal est une affaire ancestrale.
Est-il possible de dépasser la notion même de bien et de mal pour arriver à accepter la nature de l’homme avec ce qu’il a de « bon » mais également d’indissociablement « mauvais », dépasser la dualité bon/mauvais, rejeter le clivage ? C’est ce que Zhuangzi, et ensuite les maîtres Chan et Zen, ont pensé, insistant sur le fait que la sagesse consiste d’abord à changer de points de vue et à regarder le monde et les autres pour ce qu’ils sont, sans pour cela les juger. Cela ne consiste pas à se dispenser d’avoir une conscience mais à se refuser de l’imposer aux autres, partant du principe que c’est par sa propre pratique que l’on aide les autres et non en cherchant à vouloir leur « bonheur » à tout prix, et souvent malgré eux. Toute prône, prêche ou sermon ne cache-t-il pas, derrière un paravent moralisateur, ses intentions réelles d’établir un pouvoir sur les autres ? L’efficacité de ce type d’autorité n’est d’ailleurs jamais très longue.
L’enseignement de Zhuangzi est bien difficile à appliquer mais ni absurde ni inapplicable. Peut-être suffit-il de prendre le temps.
Sur un autre registre, on retrouve cette question de l’acceptation de ce qui fait l’humain dans la réponse, en 1938, de Freud à Einstein, que l’on peut télécharger sur : http://classiques.uqac.ca/classiques/freud_sigmund/pourquoi_la_guerre/pourquoi_la_guerre.html
Une fort belle démonstration de Freud qui bien qu’il sache ce que l’homme connaît de contradictions internes ne cherche pas à le redresser ni n’abandonne pour autant tout espoir….
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