Mais surtout, il semble que ce soit une question d’âge plus que pays de résidence: les gens qui réagissent sont les jeunes.

Je n’ai pas vraiment d’idée ; quelle option privilégieriez vous ?

ps : salut satmandi et merci pour votre visite ! les héros de ma femme (qui lit souvent votre blog) sont mes héros ))

Je suis tout a fait d’accord avec vous. Je vis en Chine, et j’ai ete surpris en discutant avec un ami chinois depuis 20 ans a Paris qui me disait etre presque traumatise par toute cette histoire car il etait alle sur le passage de la flamme a Paris et s’etait fait prendre a parti par des francais. Cela ne lui etait jamais arrive. On est tres loin d’une telle ambiance en Chine.

samantdi

Permettez-moi tout de même de dire que la fin ne justifie pas toujours les moyens quand des zones d’ombre aussi graves existent. C’est vraiment un principe de précaution qui devrait s’appliquer, et au mieux, ne rien dire, plutôt que de prendre position politiquement sur ce sujet.

Oui, bien sûr qu’il faut protéger son business, mais sans vendre son âme. Bien sûr que c’est un peu facile de dire que les entreprises devraient être vertueuses et que leur rôle n’est pas de promouvoir les droits de l’homme, mais seulement de faire du business… Et bien sûr que quand on est sur le terrain, on est confrontés à des situations réelles, des points de vue différents (qui sont intéressants à collecter) alors que les politiciens et militants français restent parfois dans l’idéologie et dans le confort de leurs appartements parisiens.

Néanmoins, il est un peu facile de promouvoir les valeurs de la culture rafinée française quand ça arrange les affaires (luxe, gastronomie, etc…) en oubliant les valeurs européennes des droits de l’homme quand c’est un risque pour le business.

Quant à savoir si nous devrions encourager les entreprises à rentrer dans l’arène de la politique, c’est un grand débat, risque pour la démocratie versus pragmatisme….

En tout cas, bravo pour ces échanges de qualité dans ce blog passionnant !!

c’est ensuite recevoir les clients chinois, qui n’ont pas pu râler et réclamer pendant quelques décennies, et qui s’en donnent à coeur joie dans le supermarché, puisque c’est autorisé. Cela donne, dans les récits de mon ami, des situations très difficiles à gérer.

oui, les entreprises francaises se frottent à la modernisation chinoise, peut être même plus que les politiciens ?

j’aimerais bien avoir vos commentaires emma, mais je trouve intéressant que les mondes des affaires et de l’actualité se mêlent un peu. Bien sûr que carrefour cherche à sauver son business, mais quoi de mal à ce qu’un acteur important de la présence en chine se prononce sur les récents accrochages entre francais et chinois. Il a certainement un point de vue à donner.

S’il dit vrai il marquera des points
S’il dit faux personne ne le croira

qu’en pensez-vous ?

Ce sont a ma connaissance les seules a se “coller” la realite chinoise. Elles les font travailler des chinois, vendent, achetent, etudient la societe, le tout parfois a perte, parce qu’elles croient dans le pays et croient dans le potentiel offert par son developpement.

En face, des politiques prennent des positions essentiellement dictees par des imperatifs de reelection et de politique interieure et des journalistes souvent envoyes speciaux (comprenez sur visa de tourisme) sont a la chasse a l’information dramatique et souvent engages dans une guerre d’image avec le gouvernement dont ils veulent parfois se venger pour son opacite en publiant des informations contestables.

Et neanmoins, vous continuez de dire que le grand capital est diabolique.