Commentaires sur : Un petit flacon de nard fera sortir une jarre de vin http://florent.blog.com/2010/01/14/5188285/ 西方人的东方眼睛 Mon, 27 Jun 2011 06:44:45 +0000 hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.2-bleeding Par : movitcity.blog.lemonde.fr http://florent.blog.com/2010/01/14/5188285/comment-page-1/#comment-1740 movitcity.blog.lemonde.fr Sat, 16 Jan 2010 13:50:34 +0000 http://florent.blog.com/?p=5188285#comment-1740 Nard, spicanard, valériane.... de l'Himalaya à la Galilée en passant par l'Inde, l'Europe centrale, la Grèce et les Celtes, et l'Italie et la Gaule.... Ces plantes, médicinales et symboliques, accompagnent toutes les civilisations. Le nard, je ne sais, mais la valériane était utilisée pour "rendre fort" et tout guérir, tout en étant utilisée pour dormir ou calmer. Donc en plus de son goût merveilleux ajouté au vin, peut-être le nard stimulait-il aussi ou endormait-il ? "La valériane a été très consommée au cours des deux guerres mondiales, pour traiter les différents traumatismes nerveux subis par les combattants" Wikipedia Aujourd'hui, on a perdu de vue toutes ces plantes même si la valériane continue à jouer un rôle en pharmacopée. Nous sommes si loin de cette nature que nous voudrions rejoindre pour qu'elle nous donne encore un peu d'oxygène. Le Centre des Ressources Textuelles et Lexicales est plein de ressources.... J'y ai trouvé cela dans : http://www.cnrtl.fr/definition/nard avec les utilisations de nard dans : http://www.cnrtl.fr/concordance/nard NARD BOTANIQUE A. −Plante herbacée (de l'ordre des Monocotylédones, de la famille des Graminées) raide et piquante, fournissant un pâturage médiocre. Le nard raide (...) croît dans les prés et sur les pelouses des montagnes pyrénéennes (Fén. 1970). B. − Plante rhizomateuse (de l'ordre des Gamopétales, de la famille des Valérianacées), dont plusieurs espèces permettent d'extraire un parfum estimé: 1. Laissez qu'auprès de vous, dans le gazon roussi, Comme le ruisseau clair qui coule au pied des aulnes, Je m'étende, au milieu du nard et des soucis Où glisse obliquement un peu de soleil jaune. Noailles, Ombre jours, 1902, p.162. ♦ Nard celtique. Le nard celtique est la valériane celtique, dont la racine nous est envoyée de la Suisse et du Tyrol en paquets ronds et plats, encore garnie de feuilles et mêlée de terre sablonneuse (Nysten 1824). ♦ Nard indien. Le nard indien est d'une odeur forte, d'une saveur amère, et on lui accorde des propriétés stomachiques (Chesn. 1858). − P. méton. Parfum capiteux, en usage surtout en Orient sous forme d'huile, que l'on extrait du rhizome de certaines de ces plantes (spécialement du nard indien). Si quelque orage nous surprenoit au fond de ces retraites, les esclaves allumoient des lampes pleines du nard le plus précieux d'Arabie (Chateaubr., Martyrs, t.1, 1810, p.254): 2. Pour se donner du coeur, il respira à plusieurs reprises le délicieux parfum qu'exhalait son hostie pontificale. Cette nuit-là, il en sortait une odeur d'encens extraordinaire (...) une odeur suave et pénétrante, qui ne pouvait être comparée qu'à celle de cette huile de nard d'un grand prix que Marie-Madeleine, en cette même veille de Pâques fleuries, répandit aux pieds du Sauveur. Barrès, Colline insp., 1913, p.218. Prononc. et Orth.: [na:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1180-90 nardus «nard indien (Nardostachys Jatamansi)» (Alex. de Paris, Alexandre, IV, 1010 in Elliott Monographs, no37, p.343); fin xiie s. nard, narde (Cantique des Cantiques, éd. C. E. Pickford, 503 et 2319); 2. 2e moitié xiiie s. narde celtice «nard celtique (Valeriana Celtica)» (Antidotaire Nicolas, éd. P. Dorveaux, §29, p.15); 1538 nard celtique (Est. ds FEW t.7, p.12b). Empr. au lat. nardus, lui-même emp. au gr. νάρδος, et celui-ci à une lang. sémit. (cf. hébr. biblique nērd ds Cantique 1, 12, araméen nirdā, akkadien lardu) qui a elle-même reçu le mot du sanskrit áladam «nard». (Frisk; Chantraine; Klein Etymol.). Au sens 2, emp. au lat. nardus celtica, et celui-ci au gr. νάρδος Κελτική . Fréq. abs. littér.: 37. Bbg. Sain Sources t.2 1972 [1925] p.311. Étymol. et Hist. 1. 1180-90 nardus «nard indien (Nardostachys Jatamansi)» (Alex. de Paris, Alexandre, IV, 1010 in Elliott Monographs, no37, p.343); fin xiie s. nard, narde (Cantique des Cantiques, éd. C. E. Pickford, 503 et 2319); 2. 2e moitié xiiie s. narde celtice «nard celtique (Valeriana Celtica)» (Antidotaire Nicolas, éd. P. Dorveaux, §29, p.15); 1538 nard celtique (Est. ds FEW t.7, p.12b). Empr. au lat. nardus, lui-même emp. au gr. νάρδος, et celui-ci à une lang. sémit. (cf. hébr. biblique nērd ds Cantique 1, 12, araméen nirdā, akkadien lardu) qui a elle-même reçu le mot du sanskrit áladam «nard». (Frisk; Chantraine; Klein Etymol.). Au sens 2, emp. au lat. nardus celtica, et celui-ci au gr. νάρδος Κελτική . Nard, spicanard, valériane…. de l’Himalaya à la Galilée en passant par l’Inde, l’Europe centrale, la Grèce et les Celtes, et l’Italie et la Gaule….
Ces plantes, médicinales et symboliques, accompagnent toutes les civilisations.
Le nard, je ne sais, mais la valériane était utilisée pour “rendre fort” et tout guérir, tout en étant utilisée pour dormir ou calmer. Donc en plus de son goût merveilleux ajouté au vin, peut-être le nard stimulait-il aussi ou endormait-il ?
“La valériane a été très consommée au cours des deux guerres mondiales, pour traiter les différents traumatismes nerveux subis par les combattants” Wikipedia
Aujourd’hui, on a perdu de vue toutes ces plantes même si la valériane continue à jouer un rôle en pharmacopée.
Nous sommes si loin de cette nature que nous voudrions rejoindre pour qu’elle nous donne encore un peu d’oxygène.

Le Centre des Ressources Textuelles et Lexicales est plein de ressources….
J’y ai trouvé cela dans : http://www.cnrtl.fr/definition/nard
avec les utilisations de nard dans : http://www.cnrtl.fr/concordance/nard
NARD
BOTANIQUE
A. −Plante herbacée (de l’ordre des Monocotylédones, de la famille des Graminées) raide et piquante, fournissant un pâturage médiocre. Le nard raide (…) croît dans les prés et sur les pelouses des montagnes pyrénéennes (Fén. 1970).
B. − Plante rhizomateuse (de l’ordre des Gamopétales, de la famille des Valérianacées), dont plusieurs espèces permettent d’extraire un parfum estimé:
1. Laissez qu’auprès de vous, dans le gazon roussi,
Comme le ruisseau clair qui coule au pied des aulnes,
Je m’étende, au milieu du nard et des soucis
Où glisse obliquement un peu de soleil jaune.
Noailles, Ombre jours, 1902, p.162.
♦ Nard celtique. Le nard celtique est la valériane celtique, dont la racine nous est envoyée de la Suisse et du Tyrol en paquets ronds et plats, encore garnie de feuilles et mêlée de terre sablonneuse (Nysten 1824).
♦ Nard indien. Le nard indien est d’une odeur forte, d’une saveur amère, et on lui accorde des propriétés stomachiques (Chesn. 1858).
− P. méton. Parfum capiteux, en usage surtout en Orient sous forme d’huile, que l’on extrait du rhizome de certaines de ces plantes (spécialement du nard indien). Si quelque orage nous surprenoit au fond de ces retraites, les esclaves allumoient des lampes pleines du nard le plus précieux d’Arabie (Chateaubr., Martyrs, t.1, 1810, p.254):
2. Pour se donner du coeur, il respira à plusieurs reprises le délicieux parfum qu’exhalait son hostie pontificale. Cette nuit-là, il en sortait une odeur d’encens extraordinaire (…) une odeur suave et pénétrante, qui ne pouvait être comparée qu’à celle de cette huile de nard d’un grand prix que Marie-Madeleine, en cette même veille de Pâques fleuries, répandit aux pieds du Sauveur.
Barrès, Colline insp., 1913, p.218.
Prononc. et Orth.: [na:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1180-90 nardus «nard indien (Nardostachys Jatamansi)» (Alex. de Paris, Alexandre, IV, 1010 in Elliott Monographs, no37, p.343); fin xiie s. nard, narde (Cantique des Cantiques, éd. C. E. Pickford, 503 et 2319); 2. 2e moitié xiiie s. narde celtice «nard celtique (Valeriana Celtica)» (Antidotaire Nicolas, éd. P. Dorveaux, §29, p.15); 1538 nard celtique (Est. ds FEW t.7, p.12b). Empr. au lat. nardus, lui-même emp. au gr. νάρδος, et celui-ci à une lang. sémit. (cf. hébr. biblique nērd ds Cantique 1, 12, araméen nirdā, akkadien lardu) qui a elle-même reçu le mot du sanskrit áladam «nard». (Frisk; Chantraine; Klein Etymol.). Au sens 2, emp. au lat. nardus celtica, et celui-ci au gr. νάρδος Κελτική . Fréq. abs. littér.: 37. Bbg. Sain Sources t.2 1972 [1925] p.311.
Étymol. et Hist. 1. 1180-90 nardus «nard indien (Nardostachys Jatamansi)» (Alex. de Paris, Alexandre, IV, 1010 in Elliott Monographs, no37, p.343); fin xiie s. nard, narde (Cantique des Cantiques, éd. C. E. Pickford, 503 et 2319); 2. 2e moitié xiiie s. narde celtice «nard celtique (Valeriana Celtica)» (Antidotaire Nicolas, éd. P. Dorveaux, §29, p.15); 1538 nard celtique (Est. ds FEW t.7, p.12b). Empr. au lat. nardus, lui-même emp. au gr. νάρδος, et celui-ci à une lang. sémit. (cf. hébr. biblique nērd ds Cantique 1, 12, araméen nirdā, akkadien lardu) qui a elle-même reçu le mot du sanskrit áladam «nard». (Frisk; Chantraine; Klein Etymol.). Au sens 2, emp. au lat. nardus celtica, et celui-ci au gr. νάρδος Κελτική .

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