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un récit de séjour

2005 septembre 10
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Posted by florent

Amusant et intéressant site d’un karatéka sinophile

http://www.guillaumemorel.com/fr-blogchina.htm

un voyage à ShenYang, un séjour au ski ; une impression sur les contrastes avec le japon, un texte sur la face… tout cela sous un regard très positif

voici un court extrait avec l’aimable permission de l’auteur

Après, dans leur comportement quotidien, certaines choses peuvent choquer ou paraître très singulière… exemple amusant (enfin pas quand on le vit) : les files d’attentes ne sont pas un concept reconnu en Chine. Un guichet est un endroit où l’on doit se précipiter directement, et essayer au mieux de s’infiltrer jusqu’à l’ouverture du guichetier pour écraser le bras de son voisin et lui passer devant. Cela dit, lorsque vous faites remarquer à la personne derrière vous qui vous pousse depuis 5 minutes et essaye de doubler par la droite puis par la gauche… voir par dessous si il peut : “excusez-moi, je crois que je suis devant vous”, c’est avec un grand sourire que cette personne vous répondra “oh oui en effet, excusez-moi, allez-y” (on ne casse pas l’harmonie souvenez-vous).

 

2 Réponses Leave One →
  1. Patoche permalien
    juillet 29, 2011

    (je decouvre votre sympathique blog, je commence donc par le debut…)

    Comment s’explique cette attitude en apparence tellement individualiste? si les chinois tiennent a ce point a ne pas “casser l’harmonie”, pourquoi ce manque de respect les uns envers les autres?

    Ce comportement des chinois est difficilement supportable pour moi mais je vais finir par m’y faire.
    Ce qui est rigolo c’est qu’on peut voir dans certaines administrations ayant des guichets, des barrieres fixes le long du comptoire avec seulement quelques etroits passages devant chaque guichetier, afin d’eviter les phenomenes d’agglutinement.

  2. florent permalien
    juillet 29, 2011

    Bonjour Patoche

    Et bienvenue par ici ; j’avais totalement oublié ce vieux papier de 2005.

    Oui on s’agglutine beaucoup en chine. On a une proxémie (voir la notion développée par E Hall, évoquée dans ce blog) très rapprochée.

    Je ne suis pas sûr que ce soit de l’individualisme ; le mot ne me semble pas très approprié. C’est plus qu’on doit se battre pour tout. Si dans une vague queue je laisse trente six centimètres entre la personne devant moi et moi, c’est suffisant pour qu’une mégère s’y insère sans vergogne. Un espace qui me semblait juste constituer une “distance de sécurité entre deux individus” est apparu à la mégère en question comme une opportunité ; un espace vierge.
    Au contraire, je pense que c’est une absence d’individualisme, c’est à dire la non reconnaissance de la dignité d’un individu (et de fait l’espace auquel il a droit autour de lui) qui favorisent ces comportements.

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