Lucien Bodard : Monsieur le consul, le fils du consul et Le chien de Mao 5/10
Deux livres très différents :
Monsieur le consul raconte une expérience unique : celle d’une enfance passée dans les années 20 au Sichuan (puis au Yunnan), loin très loin au sud ouest de la Chine.
On est loin de la beauté poétique et de la paisible harmonie décrites dans ce blog : la chine républicaine de l’époque portait encore des traditions horribles, issues de millénaires soumis au joug d’empereurs redoutables, et que seule la révolution maoiste réussira à déraciner.
Dans le chien de mao, Bodard décrit “dans un style aussi boueux que les eaux du fleuve jaune” l’ascension et la chute de Jiang QIng, la veuve Mao. Cette femme semble trop immonde pour être vraie ; mais l’auteur est très bien renseigné ; il a eu accès a des sources d’informations protégées.