Jean Claude Peter : Longue Marche et grande muraille 4/10
La conduite des affaires en Chine, le sujet n’intéresse pas tout le monde
Mais il pose bien, de la manière dont il est abordé ici, l’influence culturelle sur les relations professionnelles et les modes de gestion.
Un exemple : la difficulté à tenir une comptabilité (pourquoi figer les choses alors qu’elles seront différentes demain ?) tient du fond Taoiste (puis Bouddhiste) sur l’impermanence des choses.
Un autre exemple : le prix de revient n’intègre pas toujours d’amortissements (une logique “cash” plutôt que comptable est appliquée aux investissements) ; ni de couts de main d’oeuvre, l’ère communiste ayant interdit d’affecter le cout de personnes à une production. Les salaires des ouvriers sont un cout fixe car les ouvriers sont là.
Toutefois, la plupart des pratiques et comportements décrits dans le livre me semblent en évolution, à un rythme fulgurant aujourd’hui. Ce livre permet de comprendre les origines de différences dont quelques unes, celles qui sont léguées par la vision communiste des affaires, seront bientôt en voie de disparition.