Faire corps avec les vivants
2006 février 26
L’expression vient de Chuangtseu (Zhuangzi, IVe siècle av JC). Aux yeux de ce grand penseur taoïste, c’est notre seule manière de transcender la dichotomie entre le sujet et l’objet, de dépasser notre sentiment de solitude et de fragilité. A chaque instant, l’aventure de la vie nous offre d’éprouver une sorte de plénitude, si nous savons ne pas nous enfermer. Pour le Tao, l’être est un engendrement ouvert et perpétuel. Notre propre essence n’est pas différente de celle des autres éléments du vivant.
Francois Cheng, Et le souffle devient Signe
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merci de ce petit texte… j’attends la ré edition du livre de Cheng…