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西游记 Xiyouji La pérégrination vers l’ouest (suite)

2006 septembre 21
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Posted by florent

Ceci fait suite au premier billet sur le Xiyouji

La pérégrination vers l’ouest est truffée de scènes ou de répliques amusantes. Il est difficile d’en montrer la saveur à l’aide d’un simple extrait ; je choisis quand même la rencontre de Singet avec Porcet, au livre IV toujours.

Pour replacer le contexte, Tripitaka et Singet marchent ensemble ; ils ne connaissent pas Porcet. Ils voient un hameau, dans lequel ils souhaitent passer la nuit. Singet part en éclaireur.

Pressant son cheval blanc, le vénérable fut bientôt à la croisée du chemin, où apparut un jeune homme, la tête enturbannée d’une toile de coton ; vêtu d’une jaquette bleue, il tenait une ombrelle, sac au dos et pantalons relevés, les pieds dans des sandales de paille à triple oreille. D’un air résolu, il quittait la route du village à pas pressés. Le Novice l’arrêta en l’empoignant :

« Où vas-tu ? J’ai une petite information à te demander : comment s’appelle le coin ?

- C’est-il qu’il n’y a personne d’autre sur notre domaine ? » hurla l’homme en cherchant désespérément à  se dégager, « pourquoi me demander à moi ?

- Ne vous fâchez pas, cher donateur », répliqua le Novice avec le sourire, « aider autrui n’est ce pas s’aider soi-même ?  Quel mal y aurait-il à me souffler le nom de l’endroit ? Peut être pourrais-je résoudre le problème qui semble tant vous contrarier.

- Je suis foutu ! foutu ! » se mit à crier le jeune homme qui trépignait de colère, ne parvenant à faire lâcher prise à Singet, « j’en ai déjà par dessus la tête du patron et voilà que je tombe sur ce crâne luisant et dois souffrir ses airs de sainte nitouche ! »

- Je te laisserai aller si tu es capable de m’ouvrir la main », proposa Singet.

L’homme la lui tordit à droite, puis à gauche, sans parvenir à la desserrer le moins du monde : on aurait dit l’étau d’une pince d’acier. Jetant son ballot et son ombrelle pour avoir les mains plus libres, le jeune homme, exaspéré, se mit à faire pleuvoir des coups d’ongles sur le Novice qui le tenait en respect d’une seule main, car de l’autre il retenait les bagages. Quoiqu’il en eût, le garçon ne pouvait l’atteindre. Il était prêt à exploser, mais Singet n’en maintenait que plus fermement sa prise. Tripitaka crut devoir intervenir :

« Conscient-de-la-Vacuité, n’y a-t-il pas là-bas quelqu’un qui vient ? Il suffit de lui répéter la question. A quoi bon le retenir de force ? Laisse-le partir !

- Vous ne comprenez pas, maître », répliqua le Novice en riant, « en interroger un autre n’aurait pas d’intérêt. Il n’y a que lui qui puisse faire notre affaire ! »

Comme Singet ne le lâchait pas, le jeune homme dut cracher le morceau :

« L’endroit est sur le territoire du Tibet et s’appelle domaine du vieux Gao, parce que la plupart des gens y portent le nom de Gao. Laissez-moi aller !

- Avec tout cet équipement, ce n’est pas à côté que tu vas. Dis-moi la vérité : où voulais-tu aller et pour quoi faire, en fin de compte ? Je te lâcherai quand tu auras parlé. »

Il dut se résigner à s’expliquer sur la situation réelle dans laquelle il se trouvait :

« Je suis de la maison du chef de famille Gao et m’appelle Gao Cai. La plus jeune des filles de la maison, qui vient d’avoir vingt ans et n’est pas encore mariée, a été accaparée par un monstre il y a trois ans. Il occupe donc la position de gendre, ce qui ne réjouit guère notre maître, parce que, dit-il, ce n’est pas une solution durable. C’est d’une part ruiner la réputation de la maison, d’autre part se priver de relations possibles avec une famille par alliance. Il aurait voulu renvoyer le monstre, qui n’était nullement disposé à se retirer et qui a pris tout au contraire l’initiative de cloîtrer la fille au fond de sa résidence, il y a six  mois, sans lui  permettre de sortir pour revoir les membres de sa famille. Mon maître m’a remis quelques taëls d’argent pour lui trouver un exorciste capable de capturer le monstre. Ces derniers temps, je n’ai pas arrêté d’aller et venir : j’en ai amené trois ou quatre incapables de subjuguer le monstre, des moines bouddhistes qui n’étaient pas à la hauteur, ou des balourds de prêtres taoïstes. Il vient de me reprocher de ne pas savoir y faire, mais il m’a encore refilé un demi-taël pour le voyage en me demandant de lui trouver le Maître de la Loi qui saurait le vaincre, ce foutu monstre. Il a fallu que je tombe sur cette étoile de malheur qui m’empêche d’aller mon chemin ! Voilà pourquoi je suis contrarié. Je n’avais d’autre solution que vous crier après. Je n’imaginais pas que tu connaissais cette méthode de saisir les gens et je ne vous ai raconté tout ça que parce que je ne peux me dégager. Laisse-moi partir maintenant !

- Tu as de la veine : c’est justement ma profession ! Tu peux te vanter d’avoir tiré le bon numéro, le quatre avec le six ! Inutile d’aller plus loin, ni de dépenser ton argent.  Nous ne sommes ni de ces moines incapables, ni de ces taoïstes balourds. Quant à capturer les monstres, nous avons des méthodes qui ont fait leurs preuves. … [ils sont amenés par Gao Cai devant le père Gao, qui salue Tripitaka mais reste stupéfait par l'apparence simiesque de Singet]

Son air hideux dissuada le vieil homme de le saluer à son tour

« Et pourquoi le vieux Singet n’aurait il pas droit à une petite salutation ? »

Cette réaction mit si mal à l’aise l’aïeul qu’il s’en prit à Gao Cai :

« Tu m’as encore joué un tour pendable, garnement !

Alors qu’on arrive déjà pas à se débarrasser de cet horrible gendre qui a une tête si bizarre, tu nous amènes cette espèce de duc du Tonnerre pour nous terrifier !

- Avoir toujours si peu de jugeote ! Le vieux Cao me paraît avoir en vain atteint un âge aussi avancé. Choisir les gens sur leur mine est complètement erroné. Ton vieux Singet, si laid qu’il soit, n’est pas sans quelques capacités. Capturer le monstre, se saisir du gendre et te rendre la fille, tout ça pour ta famille, ce serait une bonne chose, n’est-ce pas ? A quoi rime de marmonner contre mon apparence ? »

Le discours rendit l’aïeul tout tremblant.

[... Le père Cao les fait entrer, et leur demande ce qui les amène en son pays, cherchant à savoir s'ils veulent juste un toit pour la nuit, ou bien si ce sont réellement des chasseurs de monstres]

- Puisque nous venons passer la nuit », intervint Singet, « autant en profiter pour nous faire quelques monstres, histoire de rigoler. Puis-je pousser l’indiscrétion jusqu’à vous demander combien de ces créatures vous nourrissez en votre noble résidence ?

- Mon Dieu ! En nourrir plusieurs ? Ce seul gendre nous a déjà mis complètement à sec !

- Racontez moi la biographie complète du monstre, depuis le début, et précisez moi l’étendue de ses pouvoirs, pour que je vous l’attrape proprement.

- Depuis des temps immémoriaux jusqu’à nos jours, ce domaine qui est nôtre n’avait, à ma connaissance, jamais été hanté par des démons, diables ou monstres. Le malheur du vieil homme obtus que je suis est de n’avoir jamais eu de fils. Je n’ai engendré que trois filles : Orchidée-Parfumée, l’aînée, Orchidée-de Jade, la cadette et Orchidée-Bleue, la benjamine. Les deux plus âgées avaient été promises toutes petites à des gens du village, mais pour la plus jeune je voulais trouver un gendre qui consentirait à vivre chez nous et prendre soin  de mes vieux jours, bref quelqu’un à la hauteur, travailleur et serviable. Or il y a trois ans, j’ai reçu la visite d’un gaillard d’assez belle allure, il faut le dire, qui a déclaré se nommer Porcet et venir des monts Fuling. Comme il n’avait plus ses parents, ni de frères, il voulait bien entrer comme gendre dans une famille étrangère. Je me suis dit que c’était ce genre de personne sans attache ni liens qu’il nous fallait. Il travaillait pourtant dur, au début du mariage : même qu’il labourait et hersait sans charrue ni buffle, qu’il moissonnait sans faux ni faucille. Il se pointait à l’aube et ne rentrait qu’au crépuscule. En vérité, ça allait assez bien. Seulement, l’ennui, c’est que son visage commençait à changer, surtout la bouche…

- Comment ça, changer ? demanda Singet, intrigué.

- A son arrivée, c’était un gros gaillard noiraud, mais il s’est transformé par la suite en une sorte de crétin à long groin et larges oreilles ; derrière le crâne lui a poussé une grosse touffe de poils raides. Son corps a pris des proportions effrayantes. Bref, il a la tête d’un cochon ! Et un appétit énorme : à ingurgiter en un seul repas quatre à cinq boisseaux de riz. Rien qu’au petit déjeuner, il lui faut plus d’une centaine de galettes grillées. Encore heureux qu’il tienne à manger maigre ! S’il se mettait à réclamer viande et vin, la production entière de la propriété du vieil imbécile que je suis serait nettoyée en six mois !

- Ne serait-ce pas qu’il mange à la mesure du travail qu’il abat ? fit observer Tripitaka.

- Ce qu’il mange, c’est encore peu de choses. Il a appris maintenant à se jouer du vent, part avec les nuages, revient sur les nuées, soulève le sable et fait rouler les pierres, ce qui nous terrifie tous, aussi bien la famille que les voisins, à gauche comme à droite. On ne vit plus en paix. De plus, il tient enfermée ma petite fille Orchidée-Bleue dans le baraquement du fond, si bien que ça fait six mois que je ne l’ai pas vue. Je ne sais même pas si elle est toujours en vie. Voilà pourquoi nous avons la conviction que c’est un monstre. Nous voulons un exorciste, un maître de la loi pour le chasser, le chasser !

- Aucun problème ! » répliqua le Novice, « soyez sans inquiétude, cette nuit même je l’attrape.

[...Singet libère la fille enfermée, se déguise par une transformation en Orchidée Bleue, et attend le soir venu, le retour de Porcet. Le cochon rentre à la maison et croit voir sa femme alitée et gémissante,]

 

Ne sachant ce qu’il en était, l’étrange créature [Porcet] entra dans la chambre, le prit dans ses bras et voulut l’embrasser sur la bouche.

« Le voilà qui s’apprête à peloter le vieux Singet ! »

Et aussitôt de profiter de la prise que lui offrait le long groin du monstre pour lui faire effectuer ce qu’on appelle la « petite culbute » qui l’envoya s’étaler au bas du lit.

« Tu m’en veux aujourd’hui, ma petite. Pourquoi ? » s’enquit le monstre qui se relevait en s’accrochant au lit, « parce que je suis en retard, j’imagine ?

- Je ne t’en veux pas du tout, répondit Singet.

- Pourquoi me repousser si brutalement, si tu ne m’en veux pas ?

- Comment peut-on être aussi balourd que toi, à se précipiter sur les gens pour les embrasser alors que je ne me sens pas bien aujourd’hui. Autrement, je me serais levée pour t’ouvrir et t’attendre. Tu peux quand même te déshabiller et venir te coucher. »

Sans deviner ses intentions, le monstre allait tout de bon ôter ses vêtements.

Le Novice sauta hors du lit pour s’asseoir sur le pot de chambre.

Le monstre s’était remis à palper le lit, mais sans trouver personne : « où es-tu passée, ma chérie ? Déshabille-toi, je t’en prie, viens te coucher !

- Couche-toi d’abord ! Attends donc que je me sois soulagée. »

Il se déshabilla et monta dans le lit.

« Je n’ai vraiment pas de chance, murmura Singet.

- De quoi te plains-tu ? Comment ça, tu n’as pas de chance ? Depuis que je suis entré dans ta famille, j’ai peut être consommé un peu de thé et de riz, mais je n’ai certainement pas mangé à l’œil, si tu veux bien considérer que c’est moi qui ai maintenu la prospérité du domaine ; pour vous j’ai balayé et drainé, porté tuiles et briques, construit des terre-pleins et maçonné des murs, hersé et labouré, semé le blé et planté le riz. N’est-ce pas du brocart que tu portes maintenant, de l’or que tu as dans la chevelure ? En toutes saisons ne te manquent ni fruits, ni fleurs. Aux huit fêtes tu disposes de légumes frais à la cuisine. Qu’est-ce qui te manque donc encore pour gémir et soupirer ainsi sur ton malheur ?

- Ce n’est pas de cela qu’il s’agit. De l’autre côté du mur mes parents jettent tuiles et briques et me font d’amers reproches.

- Et pourquoi donc ?

- Puisque nous nous sommes mariés, ils trouvent que tu devrais être leur gendre et ne pas manquer aussi complètement d’égards. Et puis quelqu’un d’aussi laid, sans oncle ni un quelconque parent par alliance ! Toujours à vadrouiller dans les nuages ; on ne sait d’où tu viens ni comment tu t’appelles ; de quoi ruiner leur bonne réputation et porter ombrage à leur renom : c’est de cela qu’ils se plaignent et voilà pourquoi je suis contrariée.

- Je ne suis peut-être pas très beau, mais s’ils avaient voulu quelqu’un d’élégant, ça ne leur aurait pas été difficile. Quand je suis venu, je leur en ai parlé et ce n’est que parce qu’ils y consentaient, que je suis entré comme gendre.  Comment peut-on revenir là-dessus maintenant ? Ma famille vient de la grotte de la Passerelle-des-Nuages dans les monts Fuling et j’ai nom de Porcet, qui convient à mon apparence, tout comme mon surnom de Soies-raides. Si tes parents reviennent te poser la question, voilà ce qu’il faut leur répondre, un point c’est tout ! »

« Le brave monstre que voilà ! » se disait Singet fort aise, « pas besoin de torture pour lui sortir les vers du nez ! Maintenant que j’ai son nom et son adresse, pas de souci à me faire, je le tiens ! »

[s'ensuit Singet qui se démasque et un combat gagné par Singet. Porcet accepte de quitter le domaine des Cao pour suivre Tripitaka et Singet dans leur pérégrination vers l'ouest.]

Qu’est ce que je retrouve de drôle ou de typiquement chinois dans ce texte ?

- L’insolence de Singet est amusante dans tous les dialogues ; elle met en lumière les valeurs et usages en les transgressant.

- Chez le jeune homme Gao Cai, on remarque la crainte d’avoir été choisi pour une mission hors de chez soi ; la suspicion face à la demande de Singet l’étranger

- La vision chez le père Gao du mariage et des bénéfices attendus.

- La dérision des gourous religieux si leur savoir n’apporte pas de résultats concrets.

- L’importance de la salutation, et le respect de l’âge dans le dialogue entre le père Cao et Singet.

- Les randonnées mystiques de Porcet qui part dans les nuées

- La valeur de la nourriture et la peur de manquer

- Le dialogue intime de Porcet avec sa femme et la scène du coucher : on voit comme homme et femme se parlaient à cette époque là.

 

Voilà, un long extrait qui donnera je l’espère envie d’entrer plus avant dans la quête de la sagesse de Tripitaka !

16 Réponses Leave One →
  1. Jade permalien
    septembre 21, 2006

    Grand bravo pour ta lecture raffinée!!

    J’ai du mal à reconnaître les appellations traduites, comme “Tripitaka” …

    As-tu déjà regardé la série? Ce sera un bon régal, notamment pour tes enfants ^^. Mon neveu, quand il était encore plus petit, pouvait regarder ça beaucoup de fois sans s’ennuyer. Et nous les adultes nous l’accompagnions ^^.

  2. septembre 22, 2006

    tu sais jade, la télé ne passe pas beaucoup de séries chinoises !
    c’est triste mais c’est comme ca ; je n’ai jamais vu la série.

    merci pour tes encouragements , c’est un vrai bonheur de se plonger dans ce bouquin !

  3. Jade permalien
    septembre 22, 2006

    Je n’attendais pas que ça se passe à la télé en France. Je voulais dire que si tu veux, ça se trouve sans doute en Chine par dvd. Mais là ça parle chinois (je ne sais pas s’il y en a avec sous-titre), donc difficle pour tes enfants.

  4. Damien permalien
    janvier 3, 2007

    On dit “l’Histoire(Ji) de la Pérégrination(You) vers l’Ouest(Xi)” comme le titre. Le livre de laquelle est difficile à lire pour les étrangers, parce que l’auteur utilisait l’ancien chinois. Même les jeunes chinois ne le comprennent pas. Je vous recommande de regarder la TV-série. ça va mieux. Quant aux enfants, ils regardent concrètement les bandes dessinées de “Xi You Ji”.

  5. Florent permalien
    janvier 5, 2007

    Oui, merci pour le conseil ; je recherche la série TV depuis plusieurs mois ; j’ai cherché à singapour et demandé à des amis de me la trouver à hong kong. Sans succès.

    Si vous savez comment se la procurer en france, je suis preneur !

  6. Damien permalien
    janvier 6, 2007

    La série TV a été réalisée en 1986, et ça fait 25 unités. C’est un oeuvre grandiose que je n’ai jamais vu. Elle a eu beaucoup de succès. Si vous les voulez vraiement. Je peux vous aider.

  7. Florent permalien
    janvier 6, 2007

    merci damien !
    oui, je les recherche vraiment ; ces épisodes. Je n’ai pas vu “housewives” ni “sex in the city” ni “24 heures”, mais le Xiyouji je le cherche !

    si vous savez qui vendrait les DVD en france ou en chine (j’y vais régulièrement), je suis très preneur !

    (si vous acceptez de poster votre adresse email en commentaire ; je m’engage à supprimer votre commentaire dans les plus brefs délais)

  8. Damien permalien
    janvier 7, 2007

    il existe deux manières de les obtenir. l’une manière est d’achèter sur internet ou de télécharger par un logiciel qui s’appelle BT(il y a beaucoup de sources)- cliquez cette adresse:http://www.dangdang.com/product/8893/8893944.shtml
    l’autre manière est d’aller directement en Chine sauf Hongkong. Par exemple, si vous allez à Shanghaï, vous pouvez les trouver dans chaque grande boutique de DVD. je vous promets.

  9. florent permalien
    juin 10, 2007

    j’ai enfin trouvé la série télévisée des aventures de sun wukong, que je recherchais depuis plusieurs années ; c’est un coffret de 20 DVD ; vendu 200 rmb à shanghai (négocié à 160)

  10. Jade permalien
    juin 14, 2007

    j’ai vu dans les stations de métro que, bientôt(en septembre? à vérifier) il y aura un grand opéra-théâtre

  11. zhu permalien
    juillet 22, 2007

    mais, je crois que la serie televisee que vous avez achete n’est pas la meme que j’avais dit. normalement, ca fait 25 episodes… peut-etre…

  12. palikare permalien
    septembre 4, 2007

    Pour information : vous pouvez trouver le Xi You Ji, texte authentique dans une très bonne traduction en Pléiade. Plus étonnant encore : le Xi You Ji est insprié des pérégrinations d’un authentique moine bouddhiste Xuanzang qui aléissé des mémoires. Voir http://www.huyghe.fr/actu_444.htm
    Palikare

  13. florent permalien
    septembre 4, 2007

    Oui Jade, ce spectacle est monté par Gorillaz, j’ai très envie d’aller le voir !

  14. florent permalien
    septembre 4, 2007

    palikare, merci pour votre lien qui donne une excellente perspective historique à la pérégrination de xuanzhang (玄奘) en inde.

    La lenteur de l’assimilation par la chine du bouddhisme, que vous mentionnez, me fascine aussi. Pas loin d’un millénaire !
    Vous mentionnez les défiances taoistes à l’égard du bouddhisme étranger, mais le livre du xiyouji se moque aussi souvent du bouddhisme, parfois au profit d’une vision taoiste. Il est difficile de positionner l’ouvrage dans un “camp” taoiste ou bouddhiste ; il est ambigu.
    Quelques siècles plus tard, sous les song, les réactions du néoconfucianisme (zhu xi et l’école du li, la lixue 理学) ont aussi donné lieu à une formidable efferverscence d’idées, dans le but de retrouver une suprématie pour la sagesse proprement chinoise. Cet affrontement là me semble plus direct et “frontal” que l’affrontement entre taoistes et bouddhistes.

    PS : Oui, c’est bien la traduction de la pléiade, par andré lévy, que j’ai lue.

  15. Anonyme permalien
    octobre 1, 2007

    Monkey : journey to the west

    Bonjour

    Ayant lu la Pléiade, je suis allé voir cet opéra de Gorillaz : un seul conseil.

    N’y allez pas : c’est puéril, réducteur, idiot, tape à l’oeil. Du cirque …

    Si jamais Tripitaka apprend ça ;o)

  16. août 2, 2010

    Bonjour, je naviguais sur internet pour découvrir des conseils et j’ai visité ton site web. Je suis vraiment impressioné par la qualité du site utiles que j’ai découvert. Tu connais très bien la thématique. Thanks pour tout!

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