李进祥 et 石舒清, le chagrin des pauvres 5/10
Ces nouvelles, présentées par Francoise Naour aux éditions bleu de Chine, sont écrites par deux écrivains originaires du Ningxia :Li Xinjiang 李进祥 et Shi Shuqing 石舒清
Comme son titre l’indique, ce livre est larmoyant à souhait ; le cadre en est un monde rural marqué par la misère et la dureté de la vie.
J’ai surtout aimé la seconde nouvelle – un vieil homme pris par le remords de devoir sacrifier son vieux bœuf pour les funérailles de son épouse- et la troisième nouvelle – l’enterrement d’une femme, entourée par le rituel de son village, mais dont on comprend la dureté de la vie. Une existence dure comme la terre que les fossoyeurs n’arrivent pas à creuser.
Ce livre m’a intéressé car il rentre bien dans la vie quotidienne des hui en monde rural. On mesure une parfaite harmonie des cultures chinoises et islamiques ; on sent peu de tensions apparaître. Par exemple, le deuil habillé en blanc est à la fois chinois et musulman. On vit les rituels du mariage et celui des morts ; on voit passer les fêtes musulmanes dans un village chinois.