Arbre
2007 juin 17
J’avais eu l’occasion de parler de la vision chinoise de l’arbre sur ce blog, mais la lecture d’un billet de Serge, puis la découverte d’un poème de François Cheng m’y ont replongé :
Entre ardeur et pénombre
Le fût
Par où monte la saveur de la sève
de l’originel désir
Jusqu’à la futaie
Jusqu’aux frondaisons
foisonnante profondeur
Portant fleurs et fruits
de la suprême saison
Entre élan
vers le libre
Et retour
vers l’abîme
Toute branche est brise
Et tout rameau rosée
Célébrant l’équilibre de l’instant
au nom désormais fidèle
Arbre
(source : A l’orient de tout ; recueil d’oeuvres poétiques contenant de courts poèmes écrits en francais sur les arbres, mais aussi sur les pierres, sur l’amour, et sur la transformation)
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