Aller au contenu

C’est du chinois

2007 décembre 11
Tags: ,
Posted by florent
Le père jésuite Matteo Ricci écrivait il y a quatre siècles que :

” Je me suis appliqué à la langue chinoise et j’assure Votre Révérence que c’est une autre chose que le grec ou l’allemand (…)
La langue parlée est sujette à tant d’équivoques que beaucoup de sons signifient plus de mille choses et parfois il n’y a d’autre différence entre l’une et l’autre que de prononcer le son avec la voix plus élevée ou plus basse en quatre espèces de tons. C’est pourquoi, parfois, quand ils parlent entre eux, ils écrivent pour faire comprendre ce qu’ils veulent dire, car les choses sont différentes par l’écriture l’une de l’autre. Quant aux caractères, c’est une chose à laquelle on ne peut croire si on ne l’a pas vu ou expérimenté comme je l’ai fait. Il y a autant de lettres que de paroles et de choses (…) Leur manière d’écrire est plutôt une manière de peindre et c’est pourquoi ils écrivent avec un pinceau comme nos peintres. Il en découle cette utilité que toutes les nations qui ont cette écriture peuvent se comprendre au moyen des lettres et des livres bien que leurs langues soient très différentes. “

Une Réponse Leave One →
  1. Jade permalien
    décembre 11, 2007

    Je viens de savoir qu’il s’agit de 利马窦 Lì(Ri) Mǎdòu(Matteo), qui est assez connu par les Chinois (à condition qu’on dise le nom à la chinoise ^^).

Laisser un commentaire

Note: Your e-mail address will never be published.

S'abonner au flux de ce commentaire via RSS