Poésies
D’abord Philibert, qui a dix ans et qui aime la pluie, alors qu’il n’aime pas du tout la destruction de la planète par les hommes (autant prévenir, car le second poème est plutôt violent).
Trois contrastes
Sous son rayon d’or,
Se cache le diable.
Il brûle et ne pardonne pas
Le soleil.
Sous son regard froid
Se cache un ange
Elle nous repose
Elle nous calme et nous déstresse
Elle nous berce et nous endort,
La nuit
Elle nous abreuve
Elle est sage et plus vieille que nous
Notre vie a commencé dans ses bras
Sous son regard vieux se cache Dieu
La pluie
L’homme
La terre est vivante
Nous en sommes témoins
Mais pourquoi ?
Pourquoi l’a-t-on fait vivre ?
Si c’est pour être dominée ?
Par un être redouté
Un être cruel et gâcheur
Un être égoïste et inadmirateur
Un être qui veut toujours plus et tueur
Un monstre qui fait peur
Un être qui fait la guerre et pleurnicheur
Un être qui croit en dieu et qui croit aimer
Un être pollueur
L’homme
Et, plus gai, deux poésies de ma fille Ostiane qui a 13 ans :
Ces deux poésies ont été composées au Belize
Devant un bol en teck,
Plein de guacamole
Et d’un bout d’iguane sec,
Un guatémaltèque à poil s’épile et se poile.
Et une dernière, à la mode prévert :
A mon petit frère Philibert
Mange ta langouste, mon enfant, elle refroidit.
- Je ne peux pas
Elle me regarde avec ses jolis yeux
Elle est gentille
Je l’aime bien
- Enfin !
C’est délicieux la langouste mon petit
Pense aux petits Africains
Et de toute façon la langouste est morte
Alors mange, petit malappris
Enlève tes coudes de la table et tiens toi bien
- La langouste, au moins
Personne ne l’éduque
Et elle s’en sort plutôt bien.
- Cesse de discuter et avale :
Une bouchée pour ta grand-mère
Et une pour ton cousin
- Je préfère m’amuser
Vous ne me comprenez pas
Vous êtes bien trop sévères
Avec vos grands airs offensés
D’officiers offusqués !
Vraiment je ne veux pas de votre monde
La langouste c’est mon amie
C’est comme ça c’est tout.
Elle est drôlement plus rigolote
Que vous et toutes vos règles idiotes
Puis l’enfant saute de sa chaise
Et part, la langouste rouge sous son bras.
Je suis impressionnée par vos enfants si réfléchis et philosophes! Bravo!
Je n’ai pas encore d’enfant mais c’est magnifique de pouvoir revivre une fois et redécouvrir le Monde avec la naissance d’un bébé.
Vous m’avez dit que c’est souvent difficile à répondre aux questions de vos enfants. C’est tout simplement parce que, me semble-t-il, leur simplicité touche souvent la vérité, et la vérité n’a pas besoin d’explication. Tong
Bravo Ostiane et Philibert, et bravo à votre père qui recueille vos belles pensées. Bons baisers printaniers de Cécile et Matthieu
Tel père, tels enfants! Les poèmes sont incroyables!!
Dans celui-ci, il y a pas mal de mots que je ne connais pas:
“Devant un bol en teck,
Plein de guacamole
Et d’un bout d’iguane sec,
Un guatémaltèque à poil s’épile et se poile.”
J’aime beaucoup le dernier poème, à la mode prévert, et j’ai beaucoup rit. Bravo!
J’aime bien le poème avec la pluie
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