Tourner en rond
2006 avril 14
Vu sur lechinatown.com, un nudiste a tourné trois heures vêtu du plus simple appareil sur le périphérique de la ville de Guangzhou (canton), bloquant la circulation.
Qui a dit que les chinois étaient pudiques, inhibés et inconscients de leur moi, écrasés par le collectif ?

(le mieux que j’ai fait en la matière, c’est torse nu sur le périph à pousser ma voiture en panne par un temps de canicule )-;)
8 Réponses Leave One →
Guangzhou c’est effectivement une ville tres sujettes aux folies artistiques.
oui, les tenues vestimentaires sont parfois délirantes ; on sent le milieu “média pub junk”…
le pire c’est qu’ils mangent n’importe quoi!!
广东人什么都吃,除了桌子和椅子以外,有四条腿的都吃。
Les cantonais mangent tout ce qui a quatre pattes, à part peut être les tables et les chaises…
voila~tout a fait~
tous les trucs affreux,ils en osent d’essayer.
Pour répondre à ta “question” ironique “qui a dit que les chinois étaient pudiques, inhibés et inconscients de leur moi, écrasés par le collectif ?”, je pense qu’elle n’est pas loin de contenir en elle-même sa réponse.
On constate ce même phénomène au Japon : quand ils sortent du carcan collectif, “les bornes n’ont plus de limite”.
Dans nos pays occidentaux, on tolère tous les degrés d’extravagance, donc tu peux moduler.
Dans les pays où l’individu ne peut s’exprimer en tant que tel, quand ils se mettent à “déjanter”, ils ne font pas les choses à moitié (pour le meilleur ou pour le pire : grands artistes, sordides actes criminels…).
Oui porte plume, l’expression personnelle prend des formes souvent étonnantes dans des pays qui l’ont interdite et qui la laissent enfin sortir …
j’aime bien les oeuvres du peintre Yin Xin, tu connais ?
J’ai pu voir une expo amusante de lui, il s’est amusé à reprendre des peintures fameuses en occident et à les refaire avec des personnages… chinois.
Tu vois un couple en train de folâtrer dans l’herbe, en habits XVIIIe, avec des petits angelots. Tous chinois !
Ou bien un portrait très sévère style Van Dyck, ou encore une joconde bridée.
Yin Xin a grandi dans le Xinjiang avec ses parents “envoyés aux champs”, il habite maintenant à Paris.
Assez dérangeant de voir ses oeuvres.
je ne connais pas, alors j’attends impatiemment un lien sur ton blog, pour moi et pour tous ceux qui ne manqueront pas d’être intéressés !