Yin, yang et qi
Nous avons parlé déjà du vide médian, ce souffle par lequel yin et yang interagissent et engendrent la transformation. Il se représente par la ligne en S qui sépare le yin du yang :
Voici encore un poème de Francois Cheng sur ce sujet rebattu mais si puissant :
Du yin et du yang,
Tirer l'élan
Tirer l'éclat
Vers le plus tendu
de l'interaction
Vers la culminance
du cercle rythmique
La chair s'y accomplit
dans l'inaccompli
Le fruit s'y clôt
dans l'inclos
L'inépuisable saveur
Née de l'éternité
d'une saison
N'est autre que la promesse
Enfin tenue
entre deux mains
François Cheng, A l'Orient de tout (oeuvres poétiques)
Cherchant à vérifier l'angle d'inclinaison que doit prendre ce symbole du Taoïsme (normalement l'inclinaison de l'écliptique sur l'équateur soit env.23°5), je tombe sur ton blog, justement!
Joli poème, et joli symbole, qui prouve bien que la Chine n'avait pas besoin d'Eratosthène ^^
MingBaiBulle
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ce billet ne répond sans doute pas à ta question de géométrie ; désolé.
Au plaisir de discuter ensemble !
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