Pérégrination vers l'Est --- 西方人的东方眼睛

On connaît l’histoire du vilain petit canard, qui n’est pas comme les autres ; c’est à l’origine un conte d’Andersen, mais aujourd’hui elle est universelle : traduite en chinois ; on la raconte aux enfants là bas.

 

Une histoire équivalente,  « le vilain petit mouton » dont je ne connais pas l’origine précise, est relatée dans le livre duquel je pars pour des exercices de traduction Chinois->Français （受益终身的哲理故事全集）

   

La traduction suit le texte chinois ; on remarquera la jolie expression 鹅毛大雪  pour dire qu’il neige à gros flocons : « il neige du duvet d’oie »

 

正视自己的缺点

 

经典故事

 农夫家里养了三只小白羊和一只黑羊。

Pour dire le foin ou le fourrage en chinois, c'est très simple, on dit "herbe prévoir" : 草料 (cao3 liao4)

 Préfacé par Pierre Haski (journaliste Chine pour libé), ce livre dresse un panorama du cinéma chinois depuis la fin de la révolution culturelle.

               Wu Tianming et la « cinquième génération » ressuscitent un cinéma complètement mort.

En francais, quand quelquechose est compliqué, on dit que c'est du chinois.

Comment dit on cela en chinois ?

你说鸟语啊 --> Tu parles la langue d'oiseaux!

ou bien (variante Taiwanaise) :

 Tu parles français, là ? -->  你说法语吗?

(merci Jade et Babu!)

Aujourd'hui une jolie phrase de Zhu Xi (朱熹, 1130-1200), monumental penseur sous les Song, que cite Jacques Gernet dans son livre "l'intelligence de la chine",

 

静为主，动为客。

Jing wei zhu, dong wei ke

Le calme est l'hôte, l'action est l'invitée.

 

 A la suite d’une faute d’orthographe sur un caractère (j’ai écrit pai2 排au lieu de  bai4 拜 ), je me suis demandé si l'on pouvait parler de la notion d’orthographe pour la langue chinoise ?  La réponse me semble être oui,

Voici un autre extrait du livre précédemment cité :

受益终身的哲理故事全集

(merci à Li Qun pour sa correction : il s’agit effectivement d’“histoires philosophiques” et non d’une “bourse des valeurs philosophiques” . L’erreur de saisie entre gushi 故事 et gushi 股市donnait un résultat assez drôle, non ?)

 

Alors voici un autre texte, qui traite de la piété et de la compassion

 

L’humour avec lequel les chinois abordent les questions du sacré me sidère souvent ; c’est ici le cas.

Observez la position décontractée de la déesse Guanyin dans cette représentation d’époque Song (XIIe S) :

 

 凡事靠自己经典故事 某人在房檐下躲雨，看见观音正撑伞走过。这人说：“观音菩萨，普渡一个众生吧，带我一段如何？”