Dimanche 30 Mars 2008

Poésies

Voici quelques poésies de mes enfants, qu'il me plaît de partager ici.

D'abord Philibert, qui a dix ans et qui aime la pluie, alors qu'il n'aime pas du tout la destruction de la planète par les hommes (autant prévenir, car le second poème est plutôt violent).

Trois contrastes

Sous son rayon d'or,
Se cache le diable.
Il brûle et ne pardonne pas
Le soleil.

Sous son regard froid
Se cache un ange
Elle nous repose
Elle nous calme et nous déstresse
Elle nous berce et nous endort,
La nuit

Elle nous abreuve
Elle est sage et plus vieille que nous
Notre vie a commencé dans ses  bras
Sous son regard vieux se cache Dieu
La pluie



L'homme

La terre est vivante
Posted by florent at 11:59:50 | Permanent Link | Comments (7) |

Lundi 24 Mars 2008

Gao Xingjian Le livre d'un homme seul 8/10

Après La montagne de l'âme et une canne à pêche pour mon grand père, signalons ici ce livre excellent de Gao Xingjian 高行健, prix nobel de littérature.


J'ai fini ce livre il y a plus de deux semaines, mais n'ai rien lu depuis (sauf un tout petit Pimpaneau dans le métro). Je n'ai pas eu non plus envie de venir en parler ici plus tôt. Je digérais, j'assimilais, je ruminais ce livre qui m'a encore beaucoup marqué.

Il a été écrit après la montagne de l'âme, dont la sérénité m'avait ébloui. Mais point de sérénité dans Le livre d'un Homme Seul.

C'est une souffrance qui sort ; la souffrance d'un écrivain dont la carrière est brisée (ou devrait on dire propulsée?) par la révolution culturelle. Gao Xingjian a connu six ans de travaux à la campagne à cette période. Une scène tragique, qu'il a vécu en personne je crois, le place devant le poële de sa chambre un soir, sous la pression de ces inquisiteurs qui traquent les écrits subversifs jusque dans vos malles. La menace est trop forte, l'auteur prend tous ses manuscrits et les brûle.

Il est brisé ; sa vie perd son sens et ne pourra être vécue qu'après avoir quitté son pays, dans l'étourdissement des voyages, de la découverte de l'étranger, des plaisirs de la chair avec une juive allemande.

En fait je n'ai pas envie d'en parler beaucoup ; le livre remue profondément. Quelques mots me viennent à l'esprit : absurde ; écrasement ; fuite ; mur ; indiscible ; oubli dans l'amour ; peur ; destruction.

Un petit passage quand même, au début du chapître 31 :
Un bourbier immense, quelques herbes rares, toi au milieu de ce bourbier, le corps imprégné de la puanteur de la vase, tu voudrais regagner un endroit sec, te laver le visage et le cors avec l'eau qui stagne à la surface du bourbier, mais tu sais parfaitement que de toute façon tu n'arriveras pas à te laver complètement, il te faut en sortir, tu dois sauter, sinon tu sombreras dans la boue, et si tu trébuches, tu devras encore ramper, dans la plus grande confusion, au milieu de cette eau et de cette boue...

Lisez le livre !
Posted by florent at 15:54:54 | Permanent Link | Comments (1) |

Tibet

Peu de politique sur ce blog, mais comme je suis déjà censuré en Chine, pourquoi se priver ?

Bon, je ne vais pas entrer dans une polémique délicate, juste donner deux opinions simples.

- Le Tibet fait partie de la Chine. Depuis plus longtemps que la Corse pour la France, il entretient une relation de vassal vis à vis de Pékin.
- Les Tibetains ont une culture particulière, très riche, unique. Elle fait partie du patrimoine culturel de l'humanité. Et cette culture est aujourd'hui réprimée, brimée. Par peur de perdre l'unité nationale, les chinois l'étouffent.

Autre chose que je voulais montrer ici ; la guerre de l'information. Les médias en parlent, les forums se déchainent avec une terrible virulence. Voici une vidéo Youtube qui montre d'hallucinants trucages photos par les médias occidentaux.

On voit une photo de policiers népalais en train de bastonner des moines et on sous titre "violences policières à Lhassa". On voit des policiers en train de sauver un Chinois Han du Tibet (ceux qui se font étriper par les Tibétains en ce moment), avec la légende "arrestations massives au tibet". On voit des infirmiers avec la légende "présence policière importante".

alt : http://www.youtube.com/v/uSQnK5FcKas&hl=fr

Cela donne à réfléchir.
Posted by florent at 13:06:30 | Permanent Link | Comments (4) |

Samedi 22 Mars 2008

Jacques Pimpaneau Dans un Jardin de Chine 7/10

M Pimpaneau est une personne fascinante et attachante, selon les dires de ceux qui l'ont connu.

Et ce petit livre  d'une centaine de pages le confirme : l'auteur parvient à nous faire rêver devant toutes sortes de descriptions de jardins chinois, à tel point qu'en levant les yeux du livre on se demande ce qu'on fait encore là. Nous devrions immédiatement nous retirer et aménager un petit paradis pour y observer les beautés et les cycles de la nature.

Il se passe beaucoup de choses dans les jardins. Le poète y chante la fleur, la solitude ou la joie du retrait, et bon nombre de thèmes taoïstes.
Les grands romans chinois ne sont pas en reste : le rêve dans le pavillon rouge donne de longues et belles descriptions de jardins, le jinpingmei 金瓶梅 y décrit des jeux d'amour tout à fait émoustillants, avec les gravures anciennes judicieusement choisies par l'auteur. Enfin de nombreux lettrés sont cités par M Pimpaneau : Zhang Dai et Yuan Zhong Dao pour ne retenir que deux lettrés Ming.
On lit aussi des guides pratiques du jardinage, souvent d'époque Ming ou Qing, en lesquels on perçoit l'attachement chinois aux arts du jardin.

Les poèmes ou textes illustrant le jardin sont tous magnifiques, reprenons juste un thème qui m'avait marqué dans un poème de Meng Haoran : aube du printemps. C'est une sorte de nostalgie légère que le poète ressent en voyant les pétales tomber des arbres. Il regrette quelquechose, voudrait presque les remettre en position pour que cette beauté ne soit plus éphémère. ce thème transparait aussi dans un passage du rêve dans le pavillon rouge :

Un jour après déjeuner, [...] Baoyu se dirigea vers la retenue d'eau des pétales mouillées avec, sous le bras, la pièce de théâtre Le pavillon de l'aile ouest.
Il s'assit sur un rocher sous un pêcher et, prenant le premier volume, il se mit à lire très attentivement. Il en était arrivé aux vers sur les fleurs rouges qui tombaient sur le sol quand le vent se mit à souffler et l'arbre au dessus de lui répandit soudain une pluie de pétales sur ses vêtements, sur son livre et toute la terre autour. Il ne voulut pas les épousseter, craignant qu'on ne marche dessus. Il en ramassa autant qu'il put et les mit dans le giron de sa robe en la relevant. Il les porta jusqu'au bord de l'eau où il les répandit en les secouant. Les pétales dansèrent en cercles sur l'eau avant de disparaître par où s'écoulait le trop plein. A son retour, il en découvrit beaucoup plus qui étaient tombées en son absence. Tandis qu'il se demandait que faire, une voix se fit entendre derrière lui.
"Que fais tu ?"
Il se retourna et vit Daiyu. Elle portait sur l'épaule une houe au manche de laquelle étaient suspendus un sac de toile et un râteau.
"tu arrives au bon moment, lui dit Baiyu en lui souriant. Balaie ces pétales et jette-les pour moi dans l'eau.
- Ce n'est pas une bonne idée de les jeter dans l'eau, rétorqua Daiyu. Ici l'eau est claire mais ensuite elle coule le long des maisons et elle devient sale, si bien qu'elles sont quand même finalement souillées. Dans le coin là-bas j'ai une tombe pour les fleurs : je les balaie, les mets dans ce sac de soie pour les enterrer, afin qu'elles retournent lentement à la terre. N'est ce pas un moyen plus convenable ?"
Baoyu admira fort cette idée.



A la fin du livre, M Pimpaneau regrette un peu une certaine disparition de l'art du jardin en Chine. Je voudrais le remercier d'avoir si bellement gardé vivant ces merveilles de jardins chinois !

Voir sinon le site d'une exposition de la BNF sur le paysage et le jardin dans leurs représentations chinoises.
Posted by florent at 14:51:10 | Permanent Link | Comments (1) |

D'où viennent les Tongues ?

Ces chaussures fort simples de fabrication et d'apparence recèlent un mystère pourtant profond. D'où viennent-elles ?

Wikipedia s'est penché sur la question mais sans trouver réponse à tout : on y parle juste d'une origine chinoise au mot Tong, alors que l'objet serait apparu en égypte il y a 5500 ans.
Cependant le caractère chinois pour Tong n'est pas indiqué.  Quelqu'un le connait ?

Il se trouve que cet objet est désigné par tous les noms selon le pays d'usage, chacun semblant dire que cela vient d'ailleurs :

Les chinois disent 拖鞋 tuoxie : traîner - chaussures
Les québecois les appellent gougounes (allez savoir pourquoi ?)
Les croates parlent de japanke, (japonaises)
En Afrique francophone ont met ses "tapettes".
Les grecs portent des sagionares (mot d'origine japonaise)
A Guam, une île du pacifique, on a des zorries (venant du japonais zōri 草履).
Les turcs ont le choix entre trois noms : tokyo, şipidik, parmak-arası.
Les japonais renvoient la balle en parlant de ビーサン ( prononcé "biisan" , ce qui est dérivé de l'anglais "beach sandals", sachant que le mot "sandale" est lui même d'origine arabe).
Les néozélandais répliquent en les appelant jandals (Japanese sANDALS).
Les polonais (à l'esprit mal tourné?) renchérissent avec japonki , qui veut dire "femmes japonaises".
Les sudafricains se promènent en slops, (ce qui aurait un autre sens en français...)
En Hongrie ce sont des vietnami papucs , ou "savates vietnamiennes"
Le Sri lanka se démarque en parlant de bata (cette fameuse marque indienne. Tout pourrait s'appeler bata).

Bref, nous ne sommes pas rendus avec la globalisation, en matière de tongs en tous cas...





Posted by florent at 10:31:41 | Permanent Link | Comments (4) |

Huile 油


Parlons aujourd'hui de ce caractère chinois.

Comme souvent le champ sémantique du caractère chinois est extrêmement large ; il recouvre beaucoup de sens différents, qu'il convient de regrouper sous la même ombrelle pour l'étudiant qui veut bien retenir le caractère.

L'huile huile 油油 c'est quelquechose de brillant, qui coule naturellement, quelquechose de luxuriant ou dense aussi.
L'huile de pierre 石油 c'est le pétrole.
L'huile de vache 牛油 c'est le beurre.
L'huile gâteau 油饼 c'est le beignet.
L'huile pour les chaussures 鞋油 c'est le cirage
L'huile de crevette 虾油 c'est la sauce à la crevette. 
L'artisan-huile 油匠 c'est le peintre
L'huile-poire 油梨 c'est l'avocat.
L'huile de fumée 烟油 c'est le goudron, et le "jus de pipe", ce liquide noirâtre qui s'y accumule, c'est 烟袋油子
Mais reprenons quelques couleurs : 玫瑰油 c'est l'eau de rose.

"Jeter de l'huile sur le feu" existe en chinois dans une version très littérale : 烈火烹油
Le diction 肉肥汤油 nous dit que "quand le cochon est bien gras, même le bouillon est savoureux".

Plusieurs expressions figurées avec l'huile me semblent mystérieuses.

Le "soldat-huile" 兵油子 c'est un ancien combattant.
流油 signifie transpirer beaucoup mais n'est pas à prendre de manière négative.
滚瓜流油 associe l'idée de sinueux à celle d'élégant ; comme ces jardins chinois qui s'ouvrent petit à petit au regard.
老油子 c'est quelqu'un qui a de la classe (surprenant pour un francais ! quoiqu'on puisse parler des "huiles" aussi pour les grands patrons ou les grands fonctionnaires. Les huiles sont-elles ces gouttes qui flottent au dessus de l'eau, comme le "gratin" ?)

蜜里调油 , littéralement "mielleux-huileux", désigne un attachement mutuel tendre et profond (indélébile comme une tache d'huile?).
省油的灯 c'est en argot une lampe à faible consommation d'huile, et au sens figuré quelqu'un qui passe inaperçu, ne cause pas de soucis.

Une expression joue sur l'homonymie de 游 (voyager) avec 油  ;ainsi 打游飞 peut aussi s'écrire 打油飞 pour dire "errer"

Et finissons par une expression signalée par Olive, et dont je n'arrive pas à déchiffrer la logique, peut être que des visiteurs avisés le sauront ?

拖油瓶 (tuō yóu píng) ,  "tirer la bouteille d'huile",
désigne les enfants d'un mariage précédent
(qui vivent avec la seconde femme du père)

D'où vient cette expression ? Comment l'expliquer ?
Posted by florent at 10:20:26 | Permanent Link | Comments (4) |

Samedi 15 Mars 2008

Belize

Après la Napa Valley, le Chinatown de San Francisco ou Singapour, parlons encore de voyage en évoquant le Belize.
Quand plusieurs connaissances m'ont affirmé ne pas savoir ce que c'était (ou pire déclarer que c'est un pays africain), je me suis dit qu'il fallait en parler. Vous pouvez cliquer sur l'album "Belize" pour voir les photos.

Vue satellite du Belize mai 2001Le Belize est un petit pays situé au sud de la péninsule du Yucatan (Mexique) et bordé par le Guatemala à l'est et au sud. A l'ouest , il donne sur la mer des Caraïbes, par un récif de corail splendide, le second du monde par sa taille (plusieurs centaines de kilomètres), que l'on visualise bien sur la photo sattellite ci contre.

Le Belize (wikipedia), ancien Honduras brittanique, a obtenu son indépendance en 1981 et fait toujours partie du Commonwealth. Le premier ministre reporte régulièrement à la reine d'Angleterre.
Le pays comptait une large population maya qui fut décimée par les espagnols qui ne s'y sont pas vraiment installés pour autant. Il a été peuplé par des pirates brittaniques (qui devinrent bûcherons), puis par des esclaves (dont certains, gagnant la liberté en se sauvant dans la montagne, fondèrent la communauté très particulière des "Garifunas" (wiki) : hommes noirs libres), puis par des colons brittaniques et par des réfugiés émigrés du Mexique.

Il compte encore une minorité chinoise importante, dont nous parlerons en fin de billet, une petite communauté indienne (comme à Trinidad et Tobago, patrie du grand écrivain indien  VS Naipaul qui a écrit le magnifique "A house for Mr Biswas), et libanaise.

Citons encore une population très particulière : les Ménonites ou Mennonites (wiki). Ce sont des protestants ultra radicaux qui , depuis la réforme de 1520 en Europe, vivent dans l'errance pour rester absolument fidèles à leurs idéaux : Vivre leur foi protestante ; continuer à parler le bas-allemand sans apprendre l'anglais ou les langues des pays où ils s'installent, éduquer eux mêmes leurs enfants, recycler eux mêmes leurs poubelles, et pour certains refuser l'électricité ou la motorisation (nous avons vu plusieurs carioles à cheval transportant des couples habillés comme au XVIIIe siècle).
Ayant fui la Suisse pour l'Allemagne, puis les Pays Bas, puis le Canada avant d'atterir au Mexique et au Belize, ce sont aujourd'hui des fermiers très travailleurs et efficaces. 90% de la production laitière du Belize vient des Mennonites.
Leurs granges ressemblent à des maisons anciennes de hollande. Les hommes portent de longues barbes, des pantalons à bretelles et des chapeaux de paille, les femmes sont vêtues comme des moniales. Ils semblent vivre dans un isolement extraordinaire. N'ayant pas réussi à en photographier, je place ici une photo d'internet.
Une scène que je n'avais jamais vue en voyage : alors que nous passions dans un campement ménnonite, c'est à dire entre des maisons proprettes et parfaitement organisées, je vois devant nous trois petits enfants tout blonds en train de jouer devant leur maison. Je dis à ma femme et à mes trois enfants : "tiens nous allons passer devant des ménnonites, qui sont nos cousins d'Europe. Alors saluons-les !". Nous passons tout doucement en faisant de grands signes de la main. Les enfants lèvent les yeux, nous voient mais, chose extraordinaire, ne bougent pas d'un poil. Même pas un geste de la main réprimé par éducation. Indifférence. Je n'avais jamais vu des enfants ne pas répondre à un salut de la main.

Bref, peu d'habitants au Belize (moins que dans une ville Francaise moyenne, et seulement 50 000 dans la plus grande ville Belize City), mais d'une extraordinaire diversité culturelle.

La carte ci dessous montre notre
Posted by florent at 16:51:14 | Permanent Link | Comments (4) |

Jeudi 13 Mars 2008

Tong Yun Fow, le Chinatown de San Francisco

Je parle peu de voyages ici ; il est vrai que je voyage moins aujourd'hui qu'il y a quelques années (une bonne cinquantaine de pays). Je n'ai jamais été tenté de reprendre sur ce blog les nombreuses excursions en Chine pendant mes trois ans passés à hong kong. Peut être que cela viendra un jour ?

En tous cas je rentre d'un périple à l'ouest (comme ne l'indique pas le titre de ce blog), passant par Chicago, San Francisco et la Napa Valley, New York, Miami, le Belize et le Guatemala. 

Alors j'ouvre ici un billet sur le Chinatown de San Francisco, qui est assez marquant. San Francisco est une petite ville (si l'on ne compte pas toute la "bay area" très opulente et très peuplée) d'environ 700 000 habitants, dont 200 000 chinois!



Commençons par un diaporama sur une visite à pied de la ville (powerpoint; vous pouvez aussi regarder l'album "San Francisco à droite de la fenêtre) , avec des photos très simples. Nous verrons ensuite un diaporama de photos anciennes sur l'histoire de ce quartier. Toutes ces photos sont dans l'album San Francisco.



D'où viennent les chinois de Chinatown et quelle langue parlent ils ?
Lors de ma visite j'ai entendu majoritairement parler
Posted by florent at 23:14:16 | Permanent Link | Comments (1) |

Mercredi 12 Mars 2008

Philosophie Chinoise

RevuePhilosophieLa revue Philosophie des éditions de minuit a consacré son numéro 44 à la philosophie chinoise.
Trois brillants contributeurs : François Billeter, Anne Cheng, François Jullien. Notons que le premier et le troisième sont depuis devenus de féroces ennemis ; et qu'Anne Cheng est la fille de François Cheng.

(Jean-)Francois Billeter est un grand spécialiste du Zhuangzi, sur lequel il a écrit plusieurs livres (j'ai lu les leçons mais juste parcouru les études).

Je n'ai pas aujourd'hui le temps de développer, mais je recommande cette courte lecture.
Posted by florent at 22:02:11 | Permanent Link | Comments (1) |

Littérature, blog et traducteurs

A tous ceux qui s'intéressent à la littérature chinoise, je recommande  ce lien vers le blog de quelques traducteurs, dont Noël Dutrait, l'excellent traducteur de Gao Xingjian, Mo Yan, et de beaucoup d'autres écrivains cités ici dans la rubrique "lectures".

 thumbs up
Posted by florent at 18:17:31 | Permanent Link | Comments (0) |