Littérature japonaise : les poètes et les femmes à l'honneur ?
Ceci n'est qu'une ébauche d'un sujet que je maîtrise très mal : l'apparition d'une culture écrite au Japon. Il s'agit plus de poser deux questions que d'exprimer quelquechose.
On sait que ce sont des scribes chinois et coréens installés au Japon qui commencent, durant la dynastie chinoise Tang (autour du 7e siècle de notre ère), à produire des écrits.
Parmi ceux ci :
- le Man’yôshû (万葉集, 675-785) est le plus ancien recueil conservé de poésie japonaise, écrit en langue vernaculaire
- le Kojiki (古事記) fonde l’origine divine de la dynastie, en l’an 712
- les Fûdoki (風土記) sont des notes sur les coutumes et les terres, en l’an 713
- le Nihon shoki (日本書紀) est un instrument de politique étrangère, en l’an 720
Première question :
La production d'écrit au japon a-t-elle pu commencer par des récits poétiques ?
Ce serait magnifique !
Quelques siècles plus tard, on attribue à Murasaki-Shikibu (紫式部,dame de cour qui vécut autour de l'an mil) le roman-fleuve intitulé « Genji monogatari » (源氏物 語), en français , « Le Dit du Genji ». Ce roman illustre l'age d'or de la littérature classique japonaise.
Estampe XVIIIe représentant une scène du "dit de Genji"
(en note : j'aimerais bien lire ce livre ; si quelqu'un l'a lu je suis preneur des commentaires)
De manière générale, la littérature à cette époque était l'oeuvre de femmes de cour qui écrivaient leur journaux, appelés « nikki 日記 ».
Et voici ma seconde question :
L'émergence de la littérature romanesque japonaise est elle réellement attribuée à des femmes écrivain ?
Merci pour vos lumières
Commentaires récents
j'aurai peu de temps à hong kong, just
Il
j'ai assemblé les photos dans l'av